dimanche, 05 avril 2009
Le silence est un cri autre
D'une souche étincelle, cellule,
Le corps qui s'embrase en baisers
Déchire le ténèbre des chairs
De ses plaisantes bouillances
À consommer et à jeter,
ailleurs, on consume à tarir.
Nos ailes déchicaturent de nos strictes
La croisée des fantaisies désincarnées.
Que serait notre candeur
au temps du conditionnel ?
Même au présent, une page imperméable
à l'aune de l'encre du temps !
Repassons en nous nos songes
Où tout ce qui est se résorbe
Tel un coup simple d'éponge
que l'amour dans son tout absorbe.
20:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
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