mercredi, 04 février 2009
Des gouttes du sens
Fuir sans cesse ce qui court devant soi
aux portes de l'indicible perte
à mes baisers et à mon sexe d'amour,
À l'accueil de la douceur de tes lèvres du bas
Fuir sans cesse ce qu'on redoute
dans le doute de la redoute du doute
de ce que l'on craint pour ne l'avoir atteint jamais
Et qui pleure sur le seuil de n'avoir pas encore été emporté.
Fuir sans cesse ce qu'on ne connaît pas
n'a jamais connu, entrevu pourtant
dans le brouillard de la crainte
Et qui est si lâche alors qu'on s'y laisse si peu atteindre
Fuir sans cesse, sans cesse,
sans cesse fuir devant ce qui fuit devant vous
à votre allure, juste à votre mesure juste devant vous
Qu'on voudrait bien voir trébucher pour pouvoir y sombrer.
23:11 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie
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