Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 28 novembre 2008

La peur des veaux doux !

Sa sarkozicature en prend pour sa garde : il fait lui-même sa pub de vaudou ! Quel stratège ce type ! Quelle sens de la vision du futur et de ses possibles, du poids de la conséquence de ses actes et de ses décisions ! Quel est son intérêt de porter à la justice de tels aussi anodins événements ? Il nous montre ce qu'il est capable de faire pour et à lui-même (en se mettant dans un tel ridicule, puisqu'il fait proprement la pub pour ce qu'il voulait interdire — et je salue en passant les juges qui ont eu le subtil de leur décision !) et ce qu'il réalise pour ce qu'il appelle la France qui emprisonne (c'est pas les même juges, c'est sûr) des jeunes qui ne pensent pas comme lui, comme son sens du démiurge borné par des affectifs désuets.

Mais, lui, il a droit d'insulter (le Casse-toi pauv' con) et pas le citoyen de la rue qui, pour les MÊMES mots qui s'adresse à qui ON veut, à qui les lit, à l'air qui ne sait pas lire aussi bien, se retrouve à l'amende.
Ou cet internaute qui a été condamné pour un mot faisant référence à l'histoire. Et encore un autre type dont la mémoire m'échappe.

Il en est de même de faire porter une responsabilité pénale des mineurs de 12 ans : on se souvient de la peine de mort : comme si elle avait pu, un jour, empêcher quoi que ce soit d'une manière PRÉVENTIVE ?

Ce mec, ces gens sont des PROCÉDURIERS, je veux dire des gens qui pensent que pour faire ceci, il faut faire cela POINT, comme on ouvre une bonde pour que l'eau s'évacue de l'évier : l'irrésistible de la pesanteur. C'est penser selon une binarité : Zéro-Un-Zéro-Zéro-Zéro-Un…. Se comporter de la sorte relève de l'ordre du métronome, du miseur sur le pas militaire, un pas-rieur sur la rigidité des choses et des événements, un bleufeur qui marche à la veuglette, comme les veaux qu'ils se donnent l'impression d'orienter à coups de bâton : veuheuuu, veuhheuuue : Mon lait, mon herbe, mon paquage, mon image !

Le procédurier n'a pas d'anticipation, car il n'envisage que son but puisqu'il a établit cette procédure de crainte de ne pas l'atteindre jamais, dans notre cas.

Un exécutant de procédure. Si je veux arrivé à tel but, se dit-il, la nuit, je dois passer par là, par ici et avant par ce passage. Et il s'y tient, coûte que coûte, comme dans l'exécution de la procédure qu'il a décidé d'exécuter sans aucune considération des événements adjacents qui lui viendraient mettre à l'oreille la puce de ses égarement. Et, de même pour cette société bornée qui dévaste le monde sur lequel elle pose ses pieds, qu'importe pour lui les désastres "collatéraux". Comme si la vie humaine était ce qu'ils sont, eux, et ils s'évertuent, en dépis de l'existence des autres, d'en reproduire la vision selon leur vision du monde qui ne réside que dans ce qui les gratte.

Il y a une technique de thérapie musculaire qui fait usage de ce qu'elle appelle le "Trigger". Avec ses tics, voici un beau "Trigueur" qui pense comme un trigueur (appuie ici et cela fera ceci, appuie là et ceci fera cela).
Car "trigger" signifie à peu près "gâchette" : il y a des points du corps présents chez tous les animaux à sang chaud, qui font, comme une gâchette, se contracturer ou se décontracturer un muscle en relation directe avec ce point de pression. Il y a que le thérapeute, lui, doit être dépourvu de tics, sinon ce n'a aucune efficacité ! Et on voit bien les catastrophes qu'induisent, en les cachant, ces procédures ticomatiques, à côté de la plaque, de sa position de résident du pré publique.

Sa sarkozicature a l'âme trop sensible à ce qu'il ne voudrait pas paraître et c'est cet excès même qui la lui fait montrer davantage : pauvre homme qui se mord la queue pour ne pas la perdre et qui court par monts et par vaux doux pour se la rattrapper !

J'ai beaucoup de mal, en fait, j'ai un mal fou, à penser un homme croyant doté d'un certain pouvoir, et surtout d'une telle ampleur quant à celui de décision, suffisamment supersticieux pour s'imaginer qu'il puisse y avoir une relation directe entre une poupée, des aiguilles et lui et que cela puisse l'empêcher de dormir ; et qu'il ait pensé que son "pouvoir" sur les êtres et les choses aurait dû rencontrer une rationalité plus effective. J'ai beaucoup de mal, oui…

Les commentaires sont fermés.