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mercredi, 21 mai 2008

Le volant de la jupe

Un homme jette l'anathème sur son sexe (d'autant plus qu'il n'a et n'est en rien homosexuel) : il se promène dans la rue en JUPE ! Il en a marre d'avoir chaud aux couilles.

L'indisposition de ses attributs sociaux ne lui supporte plus : il veut sentir la fraîcheur de l'air et la liberté du mouvement saisir son corps comme peut saisir le vent la feuille de l'arbre.

De plus, cet étrange être humain boit l'eau de la rose qu'il se compose lui-même en comprimant des pétales dans de l'alcool quasiment pur ; substance qu'il dilue ensuite dans cette même eau pour l'absorber de sorte à contribuer fortement à son plaisir de vivre ! Damné diable que tu es, ô succédané de dieu !

Tant que la liberté restera un espoir, et non pas un concrétude de l'ici et du maintenant, un objet tangible que l'on touche de son cœur et de ses mains, de l'émotion de son âme dans le présent de la réalisation de son histoire, le reste restera flou, humidifié dans la froidure du brouillard duquel on aura trop longtemps hésité à se dépêtre. Ô femmes qui transmettez cette substance, la liberté, par votre lait mammifère dans l'âme de vos enfants, ne perdez pas la vôtre dans de vains espoirs et restez concrètes : refusez la mort de la soumission au risque de votre vie ! Vous êtes la fierté de mon amour du bonheur du vivre que je veux transmettre, faute de le pouvoir vivifier dans l'aujourd'hui.

Tant que les gens resteront PASSIFS face à ce qu'ils ne considèrent plus comme un outrage à leur liberté du vivre, nous mourrons, toi et moi du fait de leur connerie, de leur manque de courage, de témérité à l'emport de leur pensée du non-corrompu. Je me suis trouvé, au cours de ma jeunesse turbulente à m'insurger sur l'activité débordante des flics… et de devoir me retrouver seul face à eux car la populace, semblable à ces putains de spectateurs irresponsables de ce qu'ils VOIENT, est restée immobile. Ce flic, être persuadé de la légitimité de son activité salvatrice de l'Ordre, je veux dire du CALME lénifiant son âme perturbée refusant d'en accepter la dialectique, a bien été, devant cette vivacité qui lui montrait au visage ma légitime perturbance, le devoir non moins légitime de me lâcher pour s'y avoir reconnu.

Le flic, en tant que tel, est une bonne engeance, pour autant qu'il obéit ostensiblement à la loi qui le paye, celle des citoyens. De la sorte, jamais ce flic honnête ne manquera de respect à la vie de l'autre, fut-il plus bas que sa propre condition de flic. Le flic doit être modeste et non pas au SERVICE vicieux de la marchandise. La JUSTICE doit d'abord orienter les mouvements de son action. Ainsi, le vol n'est-il pas passible de la réprimande et non pas de la délinquance, car la délinquance est une vue de l'esprit vis-à-vis de l'acte en correspondance avec une MORALE. Le vol est NORMAL dans une société qui VOLE. Il y a une telle confusion entre l'OBJET et l'ÊTRE que l'atteinte à l'OBJET revient à l'atteinte à l'ËTRE. Or l'être n'est pas atteint par l'atteinte à l'objet ! Pire : On ne relève pas l'atteinte à l’être dans l'atteinte à l'être en détournant de l'être son être : la femme n’est pas un objet, que diable !

Le respect de la vie est un état d'esprit qui trouve à se répondre, à répondre aux problème que l'existence lui pose. En dehors de cet état d'esprit, c'est le massacre qui dit que le massacre est utile et nécessaire parce qu'il ne sait et ne peut penser autrement que par le massacre. Il n'y a pas de demi, de quart, de millième de mesure ! Dans le cadre de cet état d'esprit du respect de la vie, rien n'est plus aisé que de résoudre la vie en la respectant ; hors de ce cadre — on en voit le résultat — la vie devient à elle-même un problème car elle se tue elle-même (pollution radio-active, chimique, sanitaire, affective, sociale…) et ne voit pas d'issue à ce qui est généré : le courage et la ténacité dans cette perception du bancal qui est à tous immédiate, la fin du travail et de la souffrance enfantine, pour le moins, procurent un horizon valable et accessible. Il faut donc comprendre ce qu'est un enfant et comprendre ce qu'est le travail : incompréhensible, vivantement, tâche pour un être aussi peut vivant ! un être dont la pensée et le cœur sont tué par le travail et dont les courants affectifs sont brimés dès l'œuf, dès la gestation !

La passivité, cette peur correspondant à celle de se faire couper les couilles, fait des pleutres, des poules mouillées : encore qu’un sens critique peut fortement rétablir une sorte de fierté d’avoir surgi à cette honnêteté interne qui se révolte à quelque injustice : incompréhension devant d’existence de l’être placé face aux exigences sociales toujours tributaires des forces de la réalité de l’argent, des possédants et de leur morale : posséder plus, quelqu’en soit le moyen utilisé, et inévitablement par l'assèchement de l'autre, de son temps, de son énergie, de sa pensée, de sa liberté. Cela commence dès la petite enfance !

Ce qui fait chier le plus le truc, dans l’Alice des merveilles, c’est qu’Alice n’avait que faire de l’esprit du Capital : cet esprit restait enfantin, de jeu. Moi, qui bois tant pour pouvoir rester dans ce monde, en supporter les bruits et les odeurs absurdes, principalement carapacés par le moteur à explosion interne et ses usages incommensurables et omniprésents, gangrené par le travail, je reste de jeu, qui n’existe plus dans ce monde, non pas dans sa forme de communication de moyen, sinon celle de communication de gain : la chose la plus stupide en soi, vis-à-vis de ce que nous sommes, nous les êtres humains. Tout est corrompu par cet « espoir de gain » dont on a que foutre et ne nous apportera jamais l’orgasme des corps en correspondance. Le travail tue tout et le bonheur.

Je mourrai avant le bonheur.

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