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lundi, 25 février 2008

La gueule de bois dans l'eau bénite

Les pieds dans le tapis, il plonge la tête dans le bénitier pour passer sa gueule de bois. Président à l'eau bénite qui nous montre là ses amours à l'eau bénite en bénissant des diacres déjà bénis à l'eau bénite. Qu'attendre d'un tel président : de l'eau bénite ? Un bénitier à l'entrée du palais présidentiel ? Un châle sur la tête des femmes pour couvrir la sensualité de leur chevelure ? La circoncision dans la Constitution ? Une police spéciale pour faire accepter ces conneries par la persuasion de la prison psychologique ou physique ?

Sur le simple fait républicain : en quoi est-on obligé de serré la pince d'un type qui ne vous plait pas ? Et doit-on pour cela se faire insulter par le prétentieux parce qu'on vous dit pourquoi, même si c'est fantaisiste… et d'autant plus que c'est fantaisiste ? Est-ce là un acte sensé pour un être sensé que de répondre par l'insulte à une fantaisie ? Seul l'insensé peut répondre par une telle réaction à un acte fantaisiste, un acte aussi insignifiant pour une personne de la politique ; ou montrer son incapacité à dissimuler son ridicule.

Au hasard de l'Internet, j'ai trouvé un drôle de film qui relate le genre de relations entre l'eau bénite et le pouvoir : entre sabres et goupillons, sur ZaleaTV. C'est un peu dense, mais intéressant.

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