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vendredi, 22 février 2008

À baizouille, baizouille 1/12ème

Dans DirectSoir du 4/02/08, p. 18, 75% des Français se disent insatisfaits de leur rapprochement amoureux. Quel enfer !

C’est qu’il y a 25% de mecs qui bandent pas — ce qui correspond en gros à 25% de femmes génitalement insensibles — , 25% d’autres qui craignent la perte de conscience — ce qui correspond à 25% de femmes qui craignent de s’adonner à l’acte d’amour — et s’en vont avant, et 25% qui se trouvent ridicules… enfin… la taille de leur pénis (pour les femmes, cela revient à considérer celles qui ont peur pour leur intimité) ce qui coïncide à une autre crainte qui est la confiance en sa relation à l’autre qu’on trouve toujours trop grande. À cela s'ajoutent les peurs sociales : la grossesse, les "MST", la violence, la domination, le profit, et le reste.

Tu m’étonnes qu’il y ait tant de bureaucrates, de politiques, de sportifs en gros, de spectateurs (on est plus sûr de ne pas manquer son coup puisque c’est d’autres que soi qui en prennent l’audace, la concentration nécessaire et la finitude qui satisfait par son simulacre).

C’est que c’est peut-être la seule chose, avec la guerre, où on ne peut pas prendre de police d’assurance, c’est-à-dire qu’on doit payer sur le tas et dans l’action pour avoir le retour d’amour qu’on donne selon la mesure avec laquelle on s’y est adonné.

Et on a oublié, précisément dans cet article, les vigoureux violents ou vigoureuses violentes (environ 15%) qui ne se préoccupent en rien de leurs partenaires et qui prennent comme ils ont dévoré quand on les a laissés sur leur faim : les détenteurs du pouvoir sur les autres, autres qui y trouvent une raison d’être (par l’autre et non pas avec l’autre) et situent là la petite satisfaction qu’ils requièrent de la vie.

Bien sûr, personne ne s’occupe de cette maladie épidémique, transmissible de génération en génération, plus fréquente encore que la carie dentaire ! Que nenni ! Juste à peine une émission de télévision par an, pas plus: c'est tellement brûlant, cette affaire, ce désir de bonheur avorté dans son intime même !

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